Sionisme

Le sionisme est un mouvement national de libération du peuple juif.

Le sionisme moderne a été fondé par Théodore Hertzel pendant le congrès de Bâle en 1889.

Ca c’est la définition que l’on peut trouver sur n’importe quel recherche.

Je vais essayer d’aller un peu plus loin et vous donner ma version.

Tout d’abord Sion veut dire Jérusalem.

la ville de Jérusalem fut détruite par l’Empereur Hadrien, il décida de faire de Jérusalem une ville vidée de son sens religieux et d’en interdire l’accès aux juifs. La nouvelle ville reçut le nom d’Aelia Capitolina.

Israël fut renommé Palestine.

Les juifs furent déportés à travers le monde romain et depuis prient tous les ans ‘L’an prochain à Jérusalem »

C’est le vrai début du sionisme. Retour a Jérusalem et dans l’ancien royaume d’Israël.

Tour à tour dominé par les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Croisés, les Mamelouks, les Ottomans et enfin par les Anglais.

Pendant toutes ces périodes, les juifs ont été présent dans cette région, surtout dans les viles de Jérusalem, et de Safed.

Le sionisme moderne

Les juifs se sont installés au fur et à mesure de leur persécutions dans pratiquement tous les pays du monde avec des périodes plus ou moins calme.

A la fin du 19 ème siècles, il y a eu un « Printemps Juif »

Pendant ces différentes Alyah le population juive et passée de 13 000 à 350 000 habitants.

Population de Jérusalem

En 1860, la population de Jérusalem compte 18 000 personnes dont 8 000 juifs, 6 000 musulmans et 4 000 chrétiens

En 1910, à Jérusalem sur une population totale de 73 700 personnes, 47 400 sont juifs, 9 800 musulmans, 16 500 chrétiens.

A cette époque la population arabe s’est accrue de 13 000 algériens qui refusaient de vivre sous domination française et de 5 000 marocains qui se sont installés a Jérusalem  à qui l’on doit le quartier Moghrabi.

la construction de la première route carrossable entre Jaffa et Jérusalem attire des chômeurs de Damas, d’Alep ou du Hauran  en Syrie,

Des milliers de Bosniaques, Albanais, Caucasiens (Circassiens, Adyguéens, Abou-Ghosh) et de Turcomans, débarquent et s’installent en Palestine.

Entre 1878 et 1909 2 500 000 migrants musulmans arrivent d’Europe dans l’Empire Ottoman et beaucoup sont dirigés vers la Province de Palestine

En 1947 l’UNSCOP estime la population de Palestine à environ 1 532 000 personnes dont 900 000 Arabes musulmans, 98 000 Bédouins, 30 000 Druzes, 100 000 Chrétiens et 600 000 Juifs.

En 1950, l’ancienne Palestine redevenue Israël voit sa population composée de 450 000 Arabes, 98 000 Bédouins, 300 00 Druzes, 100 000 Chrétiens et 700 000 Juifs…

En fait, sur la population musulmane «sédentaire» de 1947 composée de 900 000 personnes, 450 000 refusèrent d’intégrer le nouvel état d’Israël et non pas 750 000 comme on aime à le dire, et choisirent l’exil.

Musulmans de diverses origines venus du Maghreb et d’Europe. Les futurs « palestiniens »

 

 

 

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