Qui est l'opposition à la réforme ?

Qui est l’opposition à la réforme ?

Qui est l’opposition à la réforme ? Doit-on l’appeler l’opposition ou la gauche ?

La gauche a longtemps été dirigée par les travaillistes et le Meretz à son extrême.

Deux partis qui ont très peu de sièges.

Donc à la gauche de l’assemblée, de la Knesset, figurent l’opposition et les partis de la gauche traditionnelle et les partis arabes.

Doit-on les appeler partis de gauche ou partis d’opposition ? Je vous laisse le choix de la dénomination.

Moi, je vais les appeler l’opposition pour ne froisser personne.

De qui est composée l’opposition ?

Tout d’abord de deux anciens premiers ministres d’Israël.

Ehud Barak. À la tête du Parti Travailliste, il est Premier Ministre de 1999 à 2001 avant d’être battu par Ariel Sharon. Il a été premier ministre en battant Benjamin Netanyahou en 1999. Il avait formé sa coalition avec le parti religieux de droite Shass dirigé par Ovadia Yosef. Il ne supporte pas aujourd’hui les victoires répétées de celui qu’il a battu une fois et préfère menacer Israël de dictature plutôt que de respecter la volonté des urnes.
Ehud Olmert. Membre du Likoud, Vice premier ministre d’Ariel Sharon, il devient Premier Ministre quand celui-ci est déclaré en état d’incapacité permanente. Accusé de corruption, il démissionne et se voit remplacé par Benyamin Netanyahou en 2009. Il est emprisonné pendant seize mois entre 2016 et 2017.
Benny Gantz. Ancien chef d’état major, il est plusieurs fois ministre sous les gouvernements de Benjamin Netanyahou. Pendant les élections de 2019, il arrive à égalité avec le Likoud de Bibi. Il n’arrive pas à former un gouvernement. Benny Gantz revient sur sa promesse de ne pas soutenir le maintien au pouvoir du Premier ministre sortant. Il crée un gouvernement d’union nationale avec Bibi qui prend la première direction de l’état. Il aurait dû être premier ministre à son tour, mais la dissolution de la Knesset en décembre 2020 rend caduc cet engagement.
Yair Lapid. Journaliste, acteur, romancier et poète israélien. Il est Premier ministre d’Israël du 1er juillet au 29 décembre 2022. Il quitte son poste à la suite de sa défaite aux élections anticipées de 2022. Le 1er novembre 2022, son parti Yesh Atid et ses alliés perdent la majorité parlementaire à la suite des élections, alors que le Likoud et ses alliés d’extrême droite remportent une majorité de 64 sièges à la Knesset, permettant ainsi le retour de Netanyahou au poste de Premier ministre.

Le dénominateur commun entre les 4 leaders de l’opposition est leurs différends avec Benjamin Netanyahou.

Ego, haine, jalousie, rancoeur, ce ne sont que des sentiments négatifs qui incitent ces hommes à sacrifier la renommée d’Israël au profit de leurs ambitions personnelles, la destitution de Benjamin Netanyahou, l’ennemi commun.

La raisonnabilité.

Principe général du droit selon lequel le droit ne prévoit et ne permet que des règles, principes et actions raisonnables, de telle sorte que ce qui est déraisonnable est interdit, soit parce qu’il est excessif, démesuré, inhumain ou arbitraire, soit parce qu’il est socialement inacceptable dans une société de droit.

Dans le cas précis, la cour suprême est à majorité alliée à l’opposition, la notion d’arbitraire n’est pas conforme à la raisonnabilité d’une loi votée et peut bloquer toutes les lois, ce qui est contre la volonté des urnes, donc antidémocratique.

Donc cette loi doit être modifiée ou abrogée.

Que veut l’opposition ?

L’opposition accuse le gouvernement actuel de créer une dictature.

Mais quand une minorité veut imposer sa loi et veut destituer un gouvernement élu, c’est un acte anti-démocratique et digne d’une dictature.

Quand des militaires menacent de désertion pour prendre le pouvoir, c’est un putsch militaire qui mène à la dictature.

Quand l’opposition demande à Biden de la soutenir, Biden qui ne supporte pas Netanyahou qui est signataire des accords d’Abraham avec Trump (son principal ennemi).

La dictature est plus dans l’opposition que dans la coalition.

La coalition qui se sert de la citation du plus grand des antisémites, Goebbels qui a dit :