Le miracle israélien de l’eau ou le plaisir de la pluie

Comme ancien parisien, la pluie n’a pas toujours été synonyme de plaisir.

En Israël pays au climat semi désertique, où les pluies sont inexistantes d’Avril à Septembre, avec des températures oscillant durant cette période entre 30°C et 50°C, la pluie a une importance cruciale.

Car la pluie est avant tout synonyme d’eau.

En 1920, avec le « Livre Blanc » des anglais, leur jugement sur cette région qui était sous leur domination était que les réserves d’eau empêcheraient une immigration des juifs sur ce territoire, car les ressources en eaux ne pourraient subvenir a une population supérieure a 1 millions d’habitants, arabes et juifs confondus.

En 1948, le petit état d’Israël était composé au 2/3 par le dessert du Néguev, que les israéliens rêvent de faire refleurir.

Aujourd’hui Israël est un des principaux exportateurs de fleurs dans le monde, la culture existe et même des poissons sont élevés dans le désert.

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Les territoires reconquis, La Judée et La Samarie, est composé du désert de Judée et de la Samarie qui est une région semi-désertique, a la culture inexistante.

Les premières préoccupations du nouvel état seront la défense et l’approvisionnement en eau.

Le premier défi fut de rentabiliser au maximum les ressources existantes afin de satisfaire les besoins vitaux du pays, boire et mage.

Aujourd’hui, Israël est le leader mondial des techniques de pointe, comme l’irrigation au goutte-à-goutte automatique, installée à la racine des plants et réagissant à l’humidité ; pour les cultures, ils réutilisent et traitent en irrigation agricole presque toutes les eaux usées domestiques.

Avec 3 usines de dessalement de l’eau de mer, elle s’est dotée d’usines par osmose inverse parmi les plus grandes et les moins coûteuses du monde, et de nombreuses innovations.

Le programme Newtech fait d’Israël un champion mondial des technologies de l’eau. Il a rencontré un vif succès dans l’implantation locale et l’exportation des technologies hydrauliques innovantes d’Israël.

2 autres usines sont en construction, afin de prévenir l’augmentation du besoin dans le pays.

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L’exemple de Netanya

Je connais cette ville depuis 40 ans, dans les années 70/80 la ville était au 3/4 composée de dunes de sable, comme on peut imaginer le Sahara, Il n’y avait que le centre ville avec l’actuel Kikar et quelques rues autour.

Quand je le vois aujourd’hui, il ne reste de sable que sur la plage et tout le reste est construit et plein de verdure. L’eau coule à flot et tous les espaces verts sont régulièrement arrosés.

Il faut avoir connu cette époque pour croire à la véracité de mes propos.

Ce cas peut être transporté dans tout le pays.

Ce pays pratiquement désertique et inhabité au début du siècle dernier, est redevenu le « pays ou coule le lait et le miel » et ce n’est pas qu’une image.

Une vache française produit 6665 litres de lait par an, contre 10.000 litres de lait pour une vache israélienne. Record mondial pour la vache Sufa du kibboutz Kamia qui a produit pendant un an 21400 litres de lait.

La production de lait est la meilleure du monde, avec 11653 litres par vache israélienne contre environ 9 970 pour la vache américaine, 8000 pour la vache d’Europe, environ 5 000 pour la vache d’Australie et de l’ordre de 2 000 pour la vache de nationalité chinoise. Pour l’année 2010, plus d’un milliard de litres de lait ont été produits en territoire israélien.

 

 

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