Israel j’ai peur.

Israel J’ai peur de voir ce qui se passe aujourd’hui au sein de ton pays.

Israel J’ai peur quand je constate que c’est le patronat qui impose une grève générale à ses employés.

Israel J’ai peur quand je vois que la « Gauche » représente les plus fortunés de l’État et que la « Droite » prétend défendre le peuple.

J’ai peur quand des manifestants séquestrent des députés chez eux (comme Nir Barkat) pour les empêcher de participer aux votes à la Knesset.

J’ai peur quand un leader de l’opposition déclare qu’il veut détruire l’économie pour faire tomber le gouvernement.

Moshé Radman, l’un des leaders du mouvement de protestation actuel, avoue dans une interview au journal Calcalist que son objectif n’est pas d’obtenir le retrait de la réforme judiciaire, mais bien de faire tomber le gouvernement. Il déclare : « On commence par nuire à la situation économique. Certains commencent déjà à retirer leur argent, et bientôt, il y aura des retraits d’investissements à la bourse. Malheureusement, cela conduira à une inflation folle et à une augmentation du taux d’intérêt, ce qui rendra la vie très difficile pour le public. Les gens vont commencer à étouffer sous leurs crédits et n’auront plus d’argent pour faire leurs courses au supermarché. Dans trois ou quatre semaines, vous verrez des lettres de démission d’officiers du Shabak et du Mossad, et il y aura sûrement un député qui dira qu’il ne peut pas continuer comme ça. L’État s’effondrera, et à mon grand regret, nous devrons fermer les yeux, nous boucher le nez et nous laisser conduire à cette situation. »

J’ai peur quand Yaïr Golan, l’ancien vice-chef d’État-major et ancien député (Meretz), a considéré sur la radio 104.5FM que le véritable ennemi d’Israël était le gouvernement, et non pas le Hamas ou le Hezbollah.

J’ai peur quand je vois la une de tous les journaux achetée par la High Tech avec une page noire en signe de deuil de la démocratie.

J’ai également peur quand je vois que l’opposition affiche les photos avec les coordonnées des policiers assurant la sécurité, ce qui risque de pousser au crime et dégénérer en appel à la guerre civile.

J’ai surtout peur quand un juif agressé parce qu’il porte une tenue ultra-orthodoxe n’est pas considéré comme « victime d’un acte antisémite », mais comme un dangereux « militant d’extrême droite ».

Nous n’avons qu’une seule nation juive, alors pourquoi nous déchirer ?

Cela me rappelle cette histoire où l’on découvre un juif qui a vécu plusieurs années sur une île déserte et qui a construit deux synagogues. Quand on lui a demandé pourquoi, il a répondu : « Quand je me dispute avec l’une, je vais dans l’autre. » Malheureusement, ce que nous vivons n’est pas une histoire juive, nous n’avons pas deux pays pour nous diviser, mais un seul que nous devons soutenir envers et contre tout.

Car je n’ai pas peur de nos ennemis sanguinaires, assoiffés de notre sang, qui se délectent de nos dissensions et qui s’apprêtent à nous envahir.

« Aujourd’hui, particulièrement, est un jour sombre dans l’histoire de notre nation. Comme le disent certains de nos compatriotes, ce jour marque l’entrée d’Israël sur la voie de l’effondrement et de la disparition, inchallah. » Nasrallah

Si c’est un mauvias rêve, je dois me reveiller