Les juifs français face à l’Alyah

La communauté juive française n’est heureusement pas une communauté formatée avec des idées uniformes.

La communauté juive est complètement intégrée à la communauté française.

Nous avons avec les juifs français un éventail d’opinions aussi différent que celle de tous les français.

Nous avons des juifs français dans tous les partis politiques, dans toutes les classes sociales et dans toutes les façons de pratiquer la religion.

Cet éventail d’opinion existe aussi dans le rapport avec Israel et avec le conflit israélo-palestinien.

Le conflit israélo-palestinien

Sur ce conflit, nous avons une mouvance de juifs français gauchiste, généralement, qui sont pro-palestiniens et qui veulent satisfaire à toutes leurs demandes, comme d’autres qui veulent rendre plus ou moins de territoires pour avoir la paix ou comme d’autres encore qui ne veulent rien donner car ils n’ont aucune confiance aux arabes et ceux encore qui rêvent du Grand Israël.

Il y a ceux qui aiment Bibi et ceux qui ne l’aime pas et qui veulent sa démission.

Face à l’antisémitisme

La encore tous les opinions existent.

Ceux qui ont vécus la Shoah sont très inquiet de réentendre des mots qu’ils ne pensaient plus entendre de leur vivant, comme « Mort aux Juifs » ou « Juifs dehors » e dont les derniers tags ont définitivement fait une cassure avec la France et sont prêt à faire leur Alyah.

Ceux qui ont déjà subit un déracinement en étant obligés de quitter leur pays de naissance, comme l’Algérie, la Tunisie ou le Maroc parce qu’ils étaient Juifs et qui sont donc psychologiquement prêt à quitter une nouvelle fois leur pays d’adoption.

Généralement proche de la retraite, ils sont généralement freinés par la volonté de ne pas quitter leurs enfants et petits enfants, mais garde quand même un œil sur Israël.

Les couples en pleine activité avec des enfants, et qui sont nés en France, sont aussi divisés en deux groupes.

Cette tranche d’âge n’a pas trop souffert d’antisémitisme et n’a pas les mêmes ressentis que les générations précédentes.

Ceux ayant une activité florissante vivent généralement dans des quartiers privilégiés et ne ressentent pas ou très peu les attaques antisémites.

Le « ça n’arrive qu’aux autres » les anesthésient et les confortent dans leur volonté de continuer sans rien changer.

Reste leurs enfants, qui eux , sont ceux qui souffrent le plus de l’antisémitisme.

Ils sont obligés de rester groupé et leur vie est programmée.

Ils sont privés de la liberté de mouvement des générations précédente.

Les juifs français face à l’Alyah

Il y a aujourd’hui en France autant d’opinions sur l’Alyah que de juifs français et chacun a ses raisons pour faire ou ne pas faire son Alyah.

Entre ceux qui veulent partir parce qu’ils ont peur.

Et ceux qui veulent rester et leur faire peur.

Malheureusement la peur n’est pas un bon vecteur d’Alyah.

Seul le sionisme, l’amour d’Israël et la volonté de s’intégrer sont les « mamelles » du futur israélien.

Dans tous ces cas de figure, la présence et la force d’Israël est le garant de leur liberté d’opinion.

 

 

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