Le grand jeu d’échec des élections à la Knesset

La Knesset est différente de l’Assemblée Nationale.

Ceux qui connaissent le système électoral français, la majorité d’entre nous, doivent effacer leurs connaissances pour comprendre le jeu électoral israélien.

En France le scrutin majoritaire nomme un président « Emmanuel Macron » et dans la foulée vote pour les députés de l’assemblée nationale qui confirme le vote présidentiel.

Et le président est libre de faire sa politique.

Avec toutes les dérives que l’on peut remarquer actuellement en France, ou le président est tout puissant.

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En Israel, le jeu est complètement différent.

D’abord, le président n’a qu’un rôle symbolique. Il n’a aucun pouvoir politique réel.

Le président est élu par la Knesset, il choisit le premier ministre, généralement le chef du parti qui a obtenu le plus de voix aux élections.

Pour gouverner le Premier Ministre doit former une coalition majoritaire parmi les députés de la Knesset.

A la Knesset siègent 120 députés, donc la majorité est de 61 sièges.

Le premier ministre doit généralement en obtenir beaucoup plus pour avoir une certaine liberté d’action.

On a vu récemment quand Avigor Liberman a quitté le gouvernement, son parti est passé dans l’opposition et a déstabilisé la coalition qui n’avait plus que 61 sièges.

Si la majorité est inférieure à 60 sièges, le parlement est dissout et il y a de nouvelles élections.

Bibi Netanyahou a provoqué de nouvelles élections car sa majorité n’était suffisante.

Les élections ont lieu généralement tous les 4 ans.

Que se passe-t-il aujourd’hui

Toutes les anciennes alliances se défont.

Les partis religieux, la Droite, la Gauche et même la « Liste unifié » la liste arabe qui est la troisième force politique israélienne se sépare.

Il est intéressant de voir que les membres les plus durs ne pas se représenter et d’autres personnes arabes pro-israélienne qui se présentent aux primaires.

Ces partis doivent obtenir un minimum de 4 sièges pour intégrer la Knesset.

Le but de ce jeu de chaise tournante, c’est que les chefs de parti essaye  d’obtenir le maximum de sièges pour être en position de forces dans les nouvelles alliances qui vont naturellement se former.

Le but est que dans la nouvelle coalition majoritaire, ces chefs de parti obtiennent un poste de ministre.

Tout les sondages donnent aujourd’hui le Likoud, parti de Bibi Netanyahou, premier parti avec 30 sièges environ.

4 grosses tendances vont se former, la Droite surtout religieuse, le Centre avec comme personnalité émergente Benny Gantz, qui ne s’est pas encore exprimé, La Gauche, avec des personnalité comme Yair Lapid, Tsipi Livni ou Avi Gabay.

Rien n’est joué encore, avec le risque que Bibi Netanyahou soit inculpé.

Encore un mois et demi de Balagan et tout va reprendre son cours normal.

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